Ospite scelsi Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 la mia mente è tormentata dai lampi mentre vola via nel tuono che li segue non riesco a toccare il mio vero io la mia mente come un uccello in volo in un cielo gonfio sarah kane (4.48 psychosis) non è una poesia vera e propria però... Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 ...però è bellissima! Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Emily Dickinson Vederla è un Quadro - Ascoltarla è una Musica - Conoscerla un'Intemperanza Innocente come Giugno - Non conoscerla - Afflizione - Averla come Amica Un calore così vicino come se il Sole Ti brillasse in Mano - To see her is a Picture - To hear her is a Tune - To know her an Intemperance As innocent as June - To know her not - Affliction - To own her for a Friend A warmth as near as if the Sun Were shining in your Hand - Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d’éclairs de chaleur À la taille de sablier Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d’étoiles de dernière grandeur Aux dents d’empreintes de souris blanche sur la terre blanche À la langue d’ambre et de verre frottés Ma femme à la langue d’hostie poignardée À la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux À la langue de pierre incroyable Ma femme aux cils de bâtons d’écriture d’enfant Aux sourcils de bord de nid d’hirondelle Ma femme aux tempes d’ardoise de toit de serre Et de buée aux vitres Ma femme aux épaules de champagne Et de fontaine à têtes de dauphins sous la glace Ma femme aux poignets d’allumettes Ma femme aux doigts de hasard et d’as de cœur Aux doigts de foin coupé Ma femme aux aisselles de marbre et de fênes De nuit de la Saint-Jean De troène et de nid de scalares Aux bras d’écume de mer et d’écluse Et de mélange du blé et du moulin Ma femme aux jambes de fusée Aux mouvements d’horlogerie et de désespoir Ma femme aux mollets de moelle de sureau Ma femme aux pieds d’initiales Aux pieds de trousseaux de clés aux pieds de calfats qui boivent Ma femme au cou d’orge imperlé Ma femme à la gorge de Val d’or De rendez-vous dans le lit même du torrent Aux seins de nuit Ma femme aux seins de taupinière marine Ma femme aux seins de creuset du rubis Aux seins de spectre de la rose sous la rosée Ma femme au ventre de dépliement d’éventail des jours Au ventre de griffe géante Ma femme au dos d’oiseau qui fuit vertical Au dos de vif-argent Au dos de lumière À la nuque de pierre roulée et de craie mouillée Et de chute d’un verre dans lequel on vient de boire Ma femme aux hanches de lustre et de pennes de flèche Et de tiges de plumes de paon blanc De balance insensible Ma femme aux fesses de grès et d’amiante Ma femme aux fesses de dos de cygne Ma femme aux fesses de printemps Au sexe de glaïeul Ma femme au sexe de placer et d’ornithorynque Ma femme au sexe d’algue et de bonbons anciens Ma femme au sexe de miroir Ma femme aux yeux pleins de larmes Aux yeux de panoplie violette et d’aiguille aimantée Ma femme aux yeux de savane Ma femme aux yeux d’eau pour boire en prison Ma femme aux yeux de bois toujours sous la hache Aux yeux de niveau d’eau de niveau d’air de terre et de feu (Andrè Breton) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 (Andrè Breton) Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 dici che dovrei aggiungere la traduzione? Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Secondo me no... Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Délivrance (Enez Al Loc'h) Voici venu le temps de délivrance Loin de nous toute idée de vengeance Nous garderons notre amitié avec le peuple de France (Nous garderons notre amitié avec le peuple de France, aucun mur ne nous séparera de lui) Mais nous abattrons les murailles honteuses Qui nous empêchent de regarder la mer Les miradors qui nous interdisent nos frères De Galles, d'Ecosse, d'Irlande Et nous, dont le nom connu des goélands et des cormorans, Fut banni de tous les langages humains, De toutes les bibliothèques, de toutes les cartes terrestres, Nous ouvrirons nos coeurs De paysans et de marins-pêcheurs à tous les peuples De la planète Terre Et nous offrirons nos yeux au Monde. Est-ce prétentieux de nous croire égaux ? (Est-ce trop prétentieux de nous croire égaux ?) Est-ce trop demander que de vouloir vivre ? Nous ferons tomber la pluie sur le monde meurtri Et nettoyer le sang graisseux dont se nourrissent les Soi-disant puissants Et donner à boire aux assoiffés de justice Et les feuilles repousseront de Bretagne en Espagne, Du Mali au Chili, d' Indochine en Palestine. Bretagne, centre du monde habité, tu seras Un refuge pour les oiseaux chassés pétrolés (Un refuge pour les oiseaux chassés pétrolés, masacrés) Pour les femmes, en prison, torturées (Pour les femmes, violées dans la légalité) Pour les vieillards bombardés. Celtie, au croisement des peuples du Nord Et du Sud, aux confins du vieux monde et du nouveau monde, Aux frontières de la terre et de la mer, A la limite du monde visible Et du monde invisible.... (Alan Stivell) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 ADIEU Hélas je n'étais pas fait pour cette haine Et pour ce mépris plus forts que moi que j~ai. Mais pourquoi m'avoir fait cet agneau sans laine Et pourquoi m'avoir fait ce cœur outrage? J'étais né pour plaire à toute âme un peu nere, Sorte d'homme en rêve et capable du mieux, Parfois tout sourire et parfois tout prière, Et toujours des cieux attendris dans les yeux Toujours le pardon, toujours le sacrifice J'eus plus d'un des torts, mais j'avais tous les soins. Votre mère était tendrement ma complice, Qui voyait mes torts et mes soins, elle, au moins. Elle n'aimait pas que par vous je souffrisse. Elle est morte et j'ai prié sur son tombeau Mais je doute fort qu'elle approuve et bénisse La chose actuelle et trouve cela beau. Et j'ai peur aussi, nous en terre, de croire Que le pauvre enfant, votre fils et le mien, Ne vénérera pas trop votre mémoire, O vous sans égard pour le mien et le tien. Je n'étais pas fait pour dire de ces choses, Moi dont la parole exhalait autrefois Un épithalame en des apothéoses, Ce chant du matin où mentait votre voix. J'etais, je suis né pour plaire aux nobles âmes, Pour les consoler un peu d'un monde impur, Cimier d'or chanteur et tunique de nammes, Moi le Chevalier qui saigne sur azur, Moi qui dois mourir d'une mort douce et chaste Dont le cygne et l'aigle encor seront jaloux, Dans l'honneur vainqueur malgré ce vous néfaste, Dans la gloire aussi des Illustres Époux! (Paul Verlaine) Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Angelo Daisy Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 L'effort humain L'effort humain n'est pas ce beau jeune homme souriant debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artifices du statuaire l'imbécile illusion de la joie de la danse et de la jubilation évoquant avec l'autre jambe en l'air la douceur du retour à la maison Non l'effort humain ne porte pas un petit enfant sur l'épaule droite un autre sur la tête et un troisième sur l'épaule gauche avec les outils en bandoulière et la jeune femme heureuse accrochée à son bras L'effort humain porte un bandage herniaire et les cicatrices des combats livrés par la classe ouvrière contre un monde absurde et sans lois L'effort humain n'a pas de vraie maison il sent l'odeur de son travail et il est touché aux poumons son salaire est maigre ses enfants aussi il travaille comme un nègre et le nègre travaille comme lui L'effort humain n'a pas de savoir-vivre l'effort humain n'a pas l'âge de raison l'effort humain a l'âge des casernes l'âge des bagnes et des prisons l'âge des églises et des usines l'âge des canons et lui qui a planté partout toutes les vignes et accordé tous les violons il se nourrit de mauvais rêves et il se saoule avec le mauvais vin de la résignation et comme un grand écureuil ivre sans arrêt il tourne en rond dans un univers hostile poussiéreux et bas de plafond et il forge sans cesse la chaîne la terrifiante chaîne oû tout s'enchaîne la misère le profit le travail la tuerie la tristesse le malheur l'insomnie et l'ennui la terrifiante chaîne d'or de charbon de fer et d'acier de mâchefer et de poussier passée autour du cou d'un monde désemparé la misérable chaîne où viennent s'accrocher les breloques divines les reliques sacrées les croix d'honneur les croix gammées les ouistitis porte-bonheur les médailles des vieux serviteurs les colifichets du malheur et la grande pièce de musée le grand portrait équestre le grand portrait en pied le grand portrait de face de profil à cloche-pied le grand portrait doré le grand portrait du grand divinateur le grand portrait du grand empereur le grand portrait du grand penseur du grand sauteur du grand moralisateur du digne et triste farceur la tête du grand emmerdeur la tête de l'agressif pacificateur la tête policière du grand libérateur la tête d'Adolf Hitler la tête de monsieur Thiers la tête du dictateur la tête du fusilleur de n'importe quel pays de n'importe quelle couleur la tête odieuse la tête malheureuse la tête à claques la tête à massacre la tête de la peur. Lo sforzo umano Lo sforzo umano non è quel bel giovane sorridente ritto sulla sua gamba di gesso o di pietra e che mostra grazie ai puerili artifici dello scultore la stupida illusione della gioia della danza e del giubilo evocante con l'altra gamba in aria la dolcezza del ritorno a casa No Lo sforzo umano non porta un fanciullo sulla spalla destra un altro sulla testa e un terzo sulla spalla sinistra con gli attrezzi a tracolla e la giovane moglie felice aggrappata al suo braccio Lo sforzo umano porta un cinto erniario e le cicatrici delle lotte intraprese dalla classe operaia contro un mondo assurdo e senza leggi Lo sforzo umano non possiede una vera casa esso ha l'odore del proprio lavoro ed è intaccato ai polmoni il suo salario è magro e così i suoi figli lavora come un negro e il negro lavora come lui Lo sforzo umano no ha il savoir-vivre Lo sforzo umano non ha l'età della ragione lo sforzo umano ha l'età delle caserme l'età dei bagni penali e delle prigioni l'età delle chiese e delle officine l'età dei cannoni e lui che ha piantato dappertutto i vigneti e accordato tutti i violini si nutre di cattivi sogni si ubriaca con il cattivo vino della rassegnazione e come un grande scoiattolo ebbro vorticosamente gira senza posa in un universo ostile polveroso e dal soffitto basso e forgia senza fermarsi la catena la terrificante catena in cui tutto s'incatena la miseria il profitto il lavoro la carneficina la tristezza la sventura l'insonnia la noia la terrificante catena d'oro di carbone di ferro e d'acciaio di scoria e polvere di ferro passata intorno al collo di un mondo abbandonato la miserabile catena sulla quale vengono ad aggrapparsi i ciondoli divini le reliquie sacre le croci al merito le croci uncinate le scimmiette portafortuna le medaglie dei vecchi servitori i ninnoli della sfortuna e il gran pezzo da museo il gran ritratto equestre il gran ritratto in piedi il gran ritratto di faccia di profilo su un sol piede il gran ritratto dorato il gran ritratto del grande indovino il gran ritratto del grande imperatore il gran ritratto del grande pensatore del gran camaleonte del grande moralizzatore del dignitoso e triste buffone la testa del grande scocciatore la testa dell'aggressivo pacificatore la testa da sbirro del grande liberatore la testa di Adolf Hitler la testa del signor Thiers la testa del dittatore la testa del fucilatore di non importa qual paese di non importa qual colore la testa odiosa la testa disgraziata la faccia da schiaffi la faccia da massacrare la faccia della paura. Jacques Prévert http://www.italiamac.it/forum/showthread.php?t=275775 Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Ne me quitte pas il faut oublier tout peut s'oublier qui s'enfuit déjà oublier le temps des malentendus et le temps perdu à savoir comment oublier ces heures qui tuaient parfois à coups de pourquoi Ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas Moi je t'offrirai des perles de pluie venues des pays où il ne pleut pas je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière je ferai un domaine où l'amour sera roi où l'amour sera loi où tu seras reine Ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas Je t'inventerai des mots insensés que tu comprendras je te parlerai de ces amants-là qui ont vu deux fois leur coeur s'embraser je te raconterai de ce roi mort de n'avoir pas pu te rencontrer Ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas On a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux il est parait-il des terres brulées donnant plus de blé qu'un meilleur avril et qu'on vient le soir pour qu'un ciel flamboye le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas Ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas Ne me quitte pas je vais plus pleurer je vais plus parler je me cacherai là à t"écouter chanter et puis rire laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre l'ombre de ta main l'ombre de ton chien Ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas (Jacques Brel) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 J.W. Goethe Im Vorübergehn Ich ging im Felde So für mich hin, Und nichts zu suchen, Das war mein Sinn. Da stand ein Blümchen Sogleich so nah, Daß ich im Leben Nichts lieber sah. Ich wollt es brechen, da sagt es schleunig: Ich habe Wurzeln, Die sind gar heimlich. Im tiefen Boden bin ich gegründet; Drum sind die Blüten So schön geründet. Ich kann nicht liebeln, Ich kann nicht schranzen; Mußt mich nicht brechen, Mußt mich verpflanzen. (Qui mi sa che la traduzione ci vuole) Mentre andavo Andavo per i campi così, per conto mio, e non cercare niente era quello che volevo. E lì c'era un fiorellino, subito lì, vicino, che nella vita mai ne vidi uno più bello. Volevo coglierlo, ma il fiore mi disse: possiedo radici, e sono ben nascoste. Giù nel profondo sono interrato; per questo i miei fiori son belli tondi. Non so amoreggiare, non so adulare; non cogliermi devi, ma trapiantare. Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 La chanson des vieux amants Bien sûr, nous eûmes des orages vingt ans d'amour, c'est l'amour fol mille fois tu pris ton bagage mille fois je pris mon envol et chaque meuble se souvient dans cette chambre sans berceau des éclats des vieilles tempêtes plus rien ne ressemblait à rien tu avais perdu le goût de l'eau et moi celui de la conquête mais mon amour mon doux mon tendre mon merveilleux amour de l'aube claire jusqu'à la fin du jour je t'aime encore tu sais je t'aime moi, je sais tous tes sortilèges tu sais tous mes envoûtements tu m'as gardé de pièges en pièges je t'ai perdue de temps en temps bien sûr tu pris quelques amants il fallait bien passer le temps il faut bien que le corps exulte finalement finalement il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adultes mais mon amour mon doux mon tendre mon merveilleux amour de l'aube claire jusqu'à la fin du jour je t'aime encore tu sais je t'aime et plus le temps nous fait cortège et plus le temps nous fait tourment mais n'est-ce pas le pire piège que vivre en paix pour des amants bien sûr tu pleures un peu mins tôt je me déchire un peu plus tard nous protégeons moins nos mystères on laisse moins faire le hasard on se méfie du fil de l'eau mais c'est toujours la tendre guerre mais mon amour mon doux mon tendre mon merveilleux amour de l'aube claire jusqu'à la fin du jour je t'aime encore tu sais je t'aime (Jacques Brel) ◦  Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Per i tuoi larghi occhi, per i tuoi larghi occhi chiari che non piangono mai, che non piangono mai. E perché non mi hai dato che un addio tanto breve, perché dietro a quegli occhi batte un cuore di neve. Io ti dico che mai il ricordo che in me lascerai sarà stretto al mio cuore da un motivo d'amore. Non pensarlo perché tutto quel che ricordo di te, di quegli attimi amari, sono i tuoi occhi chiari. I tuoi larghi occhi che restavan lontani anche quando io sognavo, anche mentre ti amavo. E se tu tornerai t'amero come sempre ti amai, come un bel sogno inutile che si scorda al mattino. Ma i tuoi larghi occhi, i tuoi larghi occhi chiari anche se non verrai non li scorderò mai... De André... Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
macgiov Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Da ogni parte le campane suonano il mezzogiorno, come morbide zane che vogliano cullare il giorno. Nella cucina il vecchio pendolo scatta. Il micio è andato fuori. Giù, nella via, un fruttivendolo grida "bei pomi, cavoli fiori!" Il moro del caminetto ascolta la sua trottola di gesso. Mia madre sta facendo il letto. Io mi sono alzato adesso. Ed è sabato, la vigilia di Domenica. I raggi del sole sbiadiscono. Il calendario nota la vigilia. Passa un biroccio. I vetri abbrividiscono. corrado govoni. Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 22 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Alle prese con una verde milonga Il musicista si diverte e si estenua… e mi avrai, verde milonga che sei stata scritta per me, per la mia sensibilità , per le mie scarpe lucidate… per il mio tempo e per il mio gusto mi avrai, verde milonga inquieta che mi strappi un sorriso di tregua ad ogni accordo, mentre fai dannare le mie dita… …io sono qui, sono venuto a suonare, sono venuto ad amare, e di nascosto a danzare… e ammesso che la milonga fosse una canzone, ebbene io l’ho svegliata e l’ho guidata ad un ritmo più lento… così la milonga rivelava di sé molto più di quanto apparisse… la sua origine d’Africa, la sua eleganza di zebra, il suo essere di frontiera, una verde frontiera… una verde frontiera tra il suonare e l’amare, verde spettacolo in corsa da inseguire… da inseguiere sempre, da inseguire ancora, fino ai laghi biancchi del silenzio fin che Atahualpa[1] o qualque altro dio non ti dica: descansate niño, che continuo io… …io sono qui, sono venuto a suonare, sono vinuto a danzare, e di nascosto ad amare… (Paolo Conte) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 22 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 22 Dicembre 2008 Tu mi porterai, donna della terra le montagne incantate nel cobalto del cielo e in un istante vecchio e bambino sar?. La malva e l’uva acerba colorano i tuoi occhi che dolci ma in agguato come tigri sul fiume mi aprono l’anima regalandomi pace nel cuore. E ogni istante della mia fanciullezza risuona nella mia mente come un accordo di ottoni nel vento. E i tuoi fianchi sono i giardini carezzati dal vento e le tue labbra i tramonti infuocati chiusi nel cerchio del tempo e la tua mano sulla mia pelle brucia come il sole di luglio e i tuoi capelli gabbiani in volo in lente parabole aperte. E ogni istante del mio essere uomo risuona nella mia mente come un accordo di ottoni nel vento (Ivan Graziani) Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 24 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Le plat pays Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues Et de vagues rochers que les marées dépassent Et qui ont à jamais le cœur à marée basse Avec infiniment de brumes à venir Avec le vent de l'est écoutez-le tenir Le plat pays qui est le mien Avec des cathédrales pour uniques montagnes Et de noirs clochers comme mâts de cocagne Où des diables en pierre décrochent les nuages Avec le fil des jours pour unique voyage Et des chemins de pluie pour unique bonsoir Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir Le plat pays qui est le mien Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner Avec le vent du nord qui vient s'écarteler Avec le vent du nord écoutez-le craquer Le plat pays qui est le mien Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot Quand les fils de novembre nous reviennent en mai Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet Quand le vent est au rire quand le vent est au blé Quand le vent est au sud écoutez-le chanter Le plat pays qui est le mien Jacques Brel Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 A. Rimbaud Le Bateau ivre Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : Je sais le soir, L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir ! J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très-antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulement d'eau au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés de punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux... Presque île, balottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur, Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets ! J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? - Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer ! Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Angelo Daisy Inviato 24 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Sapore di Natale Ho già visto nelle vetrine fili d'argento, nastri e stelline. Un pandoro ed i panettoni fan la gioia dei golosoni. Il presepe e l'alberello rendono tutto ancora più bello. Ma il Natale non è questo in fondo è per la pace in tutto il mondo volersi bene, tenersi per mano sentirsi uniti, andare lontano. http://www.italiamac.it/forum/showthread.php?t=275775 Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 NON GRIDATE PIU' da IL DOLORE - da I RICORDI Cessate d'uccidere i morti, Non gridate più, non gridate Se li volete ancora udire, Se sperate di non perire. Hanno l'impercettibile sussurro, Non fanno più rumore Del crescere dell'erba, Lieta dove non passa l'uomo. 1942/1946 Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 24 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Parigi Lo so, lo so che questo non è cipria, è sorriso… e sì, che non è luce, è solo un attimo di gloria e riguarda me, che sono qui davanti a te sotto la pioggia mentre tutto intorno è solamente pioggia e Francia… Chissà cosa possiamo dirci in fondo a questa luce… quali parole, luce di pioggia e luce di conquista… hum… lasciamo fare a questo albergo ormai così vicino, così accogliente, dove va a morir d’amore la gente… Io e te, chissà qualcuno ci avrà pure presentato… e abbiamo usato un taxi più un telefono più una piazza… Io e te, scaraventati dall’amore in una stanza, mentre tutto intorno è pioggia, piggia, pioggia e Francia… Paolo Conte Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 ParigiLo so, lo so che questo non è cipria, è sorriso… e sì, che non è luce, è solo un attimo di gloria e riguarda me, che sono qui davanti a te sotto la pioggia mentre tutto intorno è solamente pioggia e Francia… Chissà cosa possiamo dirci in fondo a questa luce… quali parole, luce di pioggia e luce di conquista… hum… lasciamo fare a questo albergo ormai così vicino, così accogliente, dove va a morir d’amore la gente… Io e te, chissà qualcuno ci avrà pure presentato… e abbiamo usato un taxi più un telefono più una piazza… Io e te, scaraventati dall’amore in una stanza, mentre tutto intorno è pioggia, piggia, pioggia e Francia… Paolo Conte Splendida... Paris, Inverno de 1994 Paris nessa noite tinha a luz distribuÃda pelas gotas da chuva. Sartre e Beauvoir não estavam lá. No Café de Flore, três ou quatro colheres de açúcar afogavam o amargo do café. Beberam-no primeiro os meus olhos como um ritual, os lábios depois, na minha lÃngua mais tarde escreveria um poema previsÃvel. Outras vezes, Paris era um bocado de ar azulado. João Tomaz Parreira Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 24 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Famous Blue Raincoat! It's four in the morning, the end of December I'm writing you now just to see if you're better New York is cold, but I like where I'm living There's music on Clinton Street all through the evening. I hear that you're building your little house deep in the desert You're living for nothing now, I hope you're keeping some kind of record. Yes, and Jane came by with a lock of your hair She said that you gave it to her That night that you planned to go clear Did you ever go clear? Ah, the last time we saw you you looked so much older Your famous blue raincoat was torn at the shoulder You'd been to the station to meet every train And you came home without Lili Marlene And you treated my woman to a flake of your life And when she came back she was nobody's wife. Well I see you there with the rose in your teeth One more thin gypsy thief Well I see Jane's awake -- She sends her regards. And what can I tell you my brother, my killer What can I possibly say? I guess that I miss you, I guess I forgive you I'm glad you stood in my way. If you ever come by here, for Jane or for me Your enemy is sleeping, and his woman is free. Yes, and thanks, for the trouble you took from her eyes I thought it was there for good so I never tried. And Jane came by with a lock of your hair She said that you gave it to her That night that you planned to go clear -- L. Cohen Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Take this Longing (L. Cohen) Many men have loved the bells you fastened to the rein, and everyone who wanted you they found what they will always want again. Your beauty lost to you yourself just as it was lost to them. Oh take this longing from my tongue, whatever useless things these hands have done. Let me see your beauty broken down like you would do for one you love. Your body like a searchlight my poverty revealed, I would like to try your charity until you cry, "Now you must try my greed." And everything depends upon how near you sleep to me Just take this longing from my tongue all the lonely things my hands have done. Let me see your beauty broken down like you would do for one your love. Hungry as an archway through which the troops have passed, I stand in ruins behind you, with your winter clothes, your broken sandal straps. I love to see you naked over there especially from the back. Oh take this longing from my tongue, all the useless things my hands have done, untie for me your hired blue gown, like you would do for one that you love. You're faithful to the better man, I'm afraid that he left. So let me judge your love affair in this very room where I have sentenced mine to death. I'll even wear these old laurel leaves that he's shaken from his head. Just take this longing from my tongue, all the useless things my hands have done, let me see your beauty broken down, like you would do for one you love. Like you would do for one you love. E rilancio con: Tom Waits, "Saving All My Love for You" it's too early for the circus, it's too late for the bars, no one's sleepin' but the paperboys, and no one in this town is makin' any noise, but the dogs and the milkmen and me. the girls around here all look like cadillacs, no one likes a stranger here, i'd come home but i'm afraid that you won't take me back, but i'd trade off everything just to have you near. i know i'm irresponsible and i don't behave, and i ruin everything that i do, and i'll probably get arrested when i'm in my grave, but i'll be savin' all my love for you. i paid fifteen dollars for a prostitute, with too much makeup and a broken shoe, but her eyes were just a counterfeit, she tried to gyp me out of it, but you know that i'm still in love you. don't listen to the rumors that you hear about me, cause i ain't as bad as they make me out to be, well i may lose my mind but baby can't you see, that i'll be savin' all my love for you. Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 24 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 e questo è proprio un classico! Suzanne Suzanne takes you down to her place near the river You can hear the boats go by You can spend the night beside her And you know that she's half crazy But that's why you want to be there And she feeds you tea and oranges That come all the way from China And just when you mean to tell her That you have no love to give her Then she gets you on her wavelength And she lets the river answer That you've always been her lover And you want to travel with her And you want to travel blind And you know that she will trust you For you've touched her perfect body with your mind. And Jesus was a sailor When he walked upon the water And he spent a long time watching From his lonely wooden tower And when he knew for certain Only drowning men could see him He said "All men will be sailors then Until the sea shall free them" But he himself was broken Long before the sky would open Forsaken, almost human He sank beneath your wisdom like a stone And you want to travel with him And you want to travel blind And you think maybe you'll trust him For he's touched your perfect body with his mind. Now Suzanne takes your hand And she leads you to the river She is wearing rags and feathers From Salvation Army counters And the sun pours down like honey On our lady of the harbour And she shows you where to look Among the garbage and the flowers There are heroes in the seaweed There are children in the morning They are leaning out for love And they will lean that way forever While Suzanne holds the mirror And you want to travel with her And you want to travel blind And you know that you can trust her For she's touched your perfect body with her mind. Leonard Cohen Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Stavo per postarla io, ma te l'ho lasciata... EDIT: Who By the Fire (L. Cohen) And who by fire, who by water, who in the sunshine, who in the night time, who by high ordeal, who by common trial, who in your merry merry month of may, who by very slow decay, and who shall I say is calling? And who in her lonely slip, who by barbiturate, who in these realms of love, who by something blunt, and who by avalanche, who by powder, who for his greed, who for his hunger, and who shall I say is calling? And who by brave assent, who by accident, who in solitude, who in this mirror, who by his lady's command, who by his own hand, who in mortal chains, who in power, and who shall I say is calling? Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Vat'en mon cuer, aveuc mes yeulx veoir la biauté angeline qui tant est digne et pure et fine q'onques ne fit plus belle Dieux Valoir na'n pourras senon mieulx Quant bonne amour a cest t'encline Vat'en mon cuer aveuc mes yeulx veoir la biauté angeline De la servir sui empenieux toudis que pense et imagine en la doulce qui m'enlumyne a dire cest mat gracieulx Vat'en mon cuer, aveuc mes yeulx veoir la biauté angeline qui tant est digne et pure et fine q'onques ne fit plus belle Dieux (rondeau francese del XV secolo, codex Chantilly) Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
pan Inviato 24 Dicembre 2008 Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Beh, se andiamo sul classico, ecco Shakespeare, nella splendida traduzione di Quasimodo: MERCUZIO Ecco: la regina Mab è certo venuta da te. Mab, levatrice delle fate, appare non più grande d'un'agata che splende sull'indice a un priore. In volo, la tira una muta d'invisibili farfalle sul naso di chi dorme. Le ruote del cocchio girano con raggi di lunghe zampe di ragno. Sono le redini di lieve ragnatela, il mantice d'ali di cavallette, i finimenti d'umidi raggi di luna; un osso di grillo serve per la frusta, la sferza è una membrana, cocchiere un moscerino in livrea grigia grande meno della metà del verme che gonfia il dito alle fanciulle pigre. Il suo cocchio è un guscio di nocciola: uno scoiattolo che lavora il legno o un vecchio lombrico, da tempo assai lontano, fanno i piccoli carri delle fate. E così Mab galoppa, notte dopo notte, dentro i cervelli degli amanti, ed essi sognano d'amore, o sulle ginocchia dei cortigiani che allora sognano inchini e cerimonie o sulle dita dei legali che allora sognano compensi, o su labbra di donne che allora sognano baci: labbra che spesso Mab copre di bollicine perché fiatano di guaste confetture. Talvolta galoppa sul naso a un cortigiano che allora sogna l'odore di una buona carica, o s'avvicina al naso d'un prelato che dorme, e lo sfiora piano con la coda d'un porcellino della decima, ed ecco il sogno d'un nuovo beneficio. Altre volte passa sul collo d'un soldato, che allora sogna gole nemiche tagliate, brecce, imboscate, lame spagnole, brindisi con tazze profonde cinque [braccia; poi risuona di colpo un tamburo al suo orecchio: il soldato si scuote impaurito e si sveglia, bestemmia una preghiera e s'addormenta ancora. Questa è Mab, la stessa che di notte arruffa le criniere dei cavalli e impasta, nei luridi grassi crini, nodi d'elfi, che a scioglierli portano sventura; Mab è la strega che se trova supine le ragazze le costringe all'abbraccio, ed'è così che insegna a “portare†per la prima volta; e le fa donne di buon “portamentoâ€. Questa è colei... ROMEO Basta, basta, Mercuzio! Taci! Tu parli di nulla. MERCUZIO Parlo, infatti, dei sogni, figli della mente in ozio, che nascono da una vana fantasia la quale ha natura leggera come l'aria e più incostante del vento, che ora è in amore sul grembo gelido del Nord, e poi sdegnato se ne va sbuffando con la faccia al Sud, fresco di rugiada. W. Shakespeare Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Minerva Inviato 24 Dicembre 2008 Autore Segnala Condividi Inviato 24 Dicembre 2008 Ti seguo a ruota... Sonetto VI Unthrifty loveliness, why dost thou spend Upon thy self thy beauty's legacy? Nature's bequest gives nothing, but doth lend, And being frank she lends to those are free: Then, beauteous niggard, why dost thou abuse The bounteous largess given thee to give? Profitless usurer, why dost thou use So great a sum of sums, yet canst not live? For having traffic with thy self alone, Thou of thy self thy sweet self dost deceive: Then how when nature calls thee to be gone, What acceptable audit canst thou leave? Thy unused beauty must be tombed with thee, Which, used, lives th' executor to be. E poi: G. de Machaut Joie, plaisance, et douce norriture Vie d'onnour prennent maint en amer; Et pluseurs sont qui n'i ont fors pointure, Ardour, doulour, plour, tristece, et amer, Se dient, mais acorder Ne me puis, qu'en la souffrence D'amours ait nulle grevance, Car tout ce qui vient de li Plaist a cuer d'ami; Car vraie Amour en cuer d'amant figure Trés dous Espoir et gracieus Penser: Espoirs attrait Joie et bonne Aventure; Dous Pensers fait Plaisence en cuer entrer. Si ne doit plus demander Cils qui a bonne Esperance, Dous Penser, Joie et Plaisance, Car qui plus requiert, je di Qu'Amours l'a guerpi. Dont cils qui vit de si douce pasture Vie d'onneur puet bien et doit mener, Car de tous biens a comble mesure, Plus qu'autres cuers ne saroit desirer, Ne d'autre merci rouver N'a desir, cuer, ne bëance, Pour ce qu'il a souffissance; Et je ne say nommer ci Nulle autre merci. Mais ceaus qui sont en tristesse, en ardure, En plours, en plains, en dolour sans cesser, Et qui dient qu'Amours luer est si dure Qu'il ne peulent sans morir plus durer, Je ne puis ymaginer Qu'il aimment sans decevance Et qu'en eaus trop ne s'avance Desirs. Pour ce sont einsi, Qu'il l'ont desservi. Qu'Amours, qui est de si noble nature Qu'elle scet bien qui aimme sans fausser, Scet bien paier aus amans leur droiture: C'est les loiaus de joie säouler Et d'eaus faire savourer Ses douceurs en habundance; Et les mauvais par sentence Sont com traïtre failli De sa court bani. Amours, je say sans doubtance Qu'a cent doubles as meri Feedback positivi "Mercatino IM" per Danielito, Enrik1, Ervago, Icchisi, IoNonSonoQui, Jacopus, Mac-Dragon, NeSsUnO, NuT, OverTheWorse, Steindy e SuperPoldo (in ordine alfabetico) Link al commento Condividi su altri siti Altre opzioni di condivisione...
Messaggi raccomandati
Archiviato
Questa discussione è archiviata e chiusa a future risposte.